Au coeur de la région Grand Est et au sein de la Champagne-Ardenne, Witry-lès-Reims, commune de 5 019 habitants, s'étend sur une superficie de 1 649 hectares sur une plaine crayeuse de Champagne (département de la Marne).
Le territoire passe de 92 mètres d’altitude à son extrémité Nord-Ouest à 178 mètres au fort de Witry où se situe le seul espace boisé de la commune. Bien qu’une vingtaine d’exploitations fasse de Witry une commune à forte production agricole, elle présente toutes les caractéristiques d’une commune urbaine.
Près de la moitié de la population vit en location, elle est jeune et active. Cette situation ainsi que sa proximité avec la ville de Reims et son statut de siège de Pôle Territorial Beine Bourgogne impose une politique volontariste de développement des activités et des services, tels que deux zones d’activités, un collège, quatre écoles, transport en commun, Gendarmerie, structures petite enfance et loisirs, Pompiers… et de diversification de l’habitat de type pavillonnaire ou collectif.
D’après "L’histoire de Witry" publiée par l’abbé DESAILLY, curé de Witry en 1870, notre cité est d’origine Gauloise et existait avant même la conquête romaine. Son nom pourrait provenir du nom de la légion romaine VICTRIX qui a séjourné sur son territoire.
Au Moyen-Âge, le territoire actuel de la commune était émaillé de petits villages indépendants qui avaient pour nom LA MAIRIE (détruit vers 1300), COUTMARTIN (détruit vers 1450), LA NEUVILLE (détruit vers 1530), MARQUEUSE (détruit vers 1650) et BURIGNY (détruit vers 1650). N’étant pas, à la différence de Witry, entourés de remparts, ces villages ont entièrement disparu et n’ont laissé leurs noms qu’à des lieux-dits. Witry n’a jamais dépendu d’un Seigneur local. Ses terres étaient administrées par le chapitre de Saint-Symphorien, plus ancienne église de Reims qui était située vers l’Est à faible distance de la cathédrale actuelle. C’est cette église qui disposait du droit de justice et c’est à elle que les habitants de Witry payèrent l’impôt jusqu’à la Révolution. Witry présentait la spécificité d’avoir une population particulièrement éclairée pour l’époque. Une école fonctionnait déjà au village en 1577, date à laquelle on ne comptait que quelques centaines d’habitants (444 en 1663), et une librairie-bibliothèque existait à Witry en 1614. Sous Louis XIV, le taux d’alphabétisation des hommes atteignait déjà 83%.
Jean ROUSSEAU, homme éminent né à Witry, devait d’ailleurs devenir le précepteur des enfants du Duc d’Aiguillon, ministre de Louis XV. Elu député de Paris sous la Convention, il devint ensuite Sénateur, Comte d’Empire et Commandeur de la Légion d’honneur et repose aujourd’hui au Panthéon.
Dès le début du XXème siècle, Witry se situe résolument à la pointe du progrès. Notre cité est une des toutes premières communes rurales à bénéficier de l’adduction d’eau et de l’électricité dont les installations sont inaugurées en 1912. En 1906 s’installe dans la commune une usine de construction automobile, la S.C.A.R. (Société de Construction Automobile Rémoise), dont la production atteint une quinzaine de véhicules par mois à la veille du premier conflit mondial, chiffre comparable à celui d’alors de l’usine Renault de Boulogne-Billancourt.
Dans ce contexte, la guerre de 1914-1918 va être un véritable désastre pour Witry. Le village et le fort militaire sont occupés sans interruption jusqu’en octobre 1918 et tout est détruit. La population, qui était de 1243 habitants en 1911, n’en compte plus que 904 dix ans plus tard. Tout est à reconstruire. Ce sera l’œuvre de toute la population sous la responsabilité du Maire de l’époque, Gaston BUARD.
La S.C.A.R. ne parvenant pas à redémarrer son activité, la société Marelli s’installe à Witry où elle va, pendant plus d’un demi-siècle, produire des moteurs électriques et marquer durablement de son empreinte notre commune. Elle emploiera dans les années 1970 jusqu’à 600 personnes et fournira la moitié des ressources financières de la commune.
Le milieu agricole local n’est pas en reste. Il s’engage résolument sur la voie de la modernisation de ses activités en se groupant en coopérative et en achetant, dès 1947, une des vingt premières moissonneuses-batteuses introduites en France.
Comptant 1782 habitants en 1975, Witry va soudainement subir de profondes transformations qui portent sa population à 4674 en 1982. Avec la création de la Z.A.C. des Nelmonts, Witry vient de franchir une nouvelle étape de son histoire bimillénaire et devient un bourg important du Pays Rémois.
Aujourd'hui, l'économie repose sur des zones d'activités avec plus de 1500 emplois répartis sur 200 commerces et entreprises, un réseau d'artisans et de commerces de proximité et d'un supermarché. On nompte encore une dizaine d'exploitations agricoles.
La situation géographique intéressante de la commune située à 5km de la ville de Reims, au coeur de la Communauté Urbaine du Grand Reims, lui permet un développement croissant tourné vers l'avenir.
Dernier bourg avant d’atteindre Reims en venant de la Belgique et des Ardennes, son accès est facilité par le réseau autoroutier.
Quant aux services proposés à la population, ils sont nombreux :
- scolarisation de la petite enfance au collège
- santé et social avec une infrastructure médiacle et paramédicale, ainsi qu'un service en charge de l'action sociale
- loisirs et culture avec un fort tissu associatif (sport, culture, solidarité...) et des équipements modernes que sont L'Escal (salle de spectacle) et L'Espace Sportif Jean Boucton (plusieurs terrains multi-sports)
- services administratifs : urbanisme, état civil, etc...
- marché hebdomadaire et commerces ambulants
- animations à l'année : fête foraine, brocante, Noël des Enfants, festivités du 14 Juillet, cérémonies, forum des associations etc...
Tout cela fait de Witry-lès-Reims, une commune pleine d'atouts détenant tous les services et commerces de proximité, et ce dans un cadre agréable où il fait bon vivre.
source majoritaire : Il était une fois… Witry-lès-Reims de Marie-Thérèse WATELET et Nadine LOILLIER, livre en vente en mairie.